Donc, tu veux apprendre le japonais?

Super. Si je suis devenu bon en japonais, c’est évidemment parce que je le voulais. Il y a tant de choses à rater quand on peut et veut l’apprendre mais qu’on le ne fait pas.

Mais on entend souvent peu après cette phrase “Je n’ai pas le temps”, ou “Le japonais est trop difficile”, ou “Je suis pas d’humeur maintenant”, ou même “Je vais faire une pause et reprendre plus tard”. Ce sont des excuses. Des excuses pour que tu te sentes mieux par rapport à tes échecs, à ta médiocrité.

Et tu vas rencontrer de l’échec dans ton apprentissage du japonais. C’est inévitable. Il n’y a pas de voie directe pour parler couramment japonais, contrairement à ce que les livres te disent.

Mais tu es la variable commune. Ton comportement fait tout. C’est à propos de toi quand tu rencontres un échec. Toi quand tu ne comprends pas une phrase. Toi quand tu ne comprends pas un concept. L’échec ne doit pas forcément faire mal. L’échec de doit pas forcément te faire sentir mal à l’aise. Tu ne vas peut être pas me croire, mais je suis devenu addict de l’échec, et j’adore échouer!

Donc, en quoi je change la mise? Tout simplement, je veux que tu chérisses tes propres expériences, tes propres découvertes, tes propres suppositions et théories. Et, inévitablement, même tes défaites. Ce cours est basé sur l’immersion, mais un peu différemment de la méthode AJATT : tu ne dois pas éradiquer les erreurs, en avoir peur et éviter le “mauvais japonais”. Non, tu gères TA propre immersion dans la langue.

En conséquence, je voudrais que tu ne lises pas parce que “C’est facile”, ou parce que “C’est bien pour les débutants”, ou encore parce que “C’est une ressource officielle”. Je veux que tu joues, regardes, lises des choses en japonais parce que “Tu en es passionné”, “Tu voulais depuis longtemps le faire”, “Tu avais envie de le faire”.

En terme de productivité, tu pourras travailler le japonais plus longtemps dans ta journée. Tu seras plus concentré. Tu apprendras aussi plus vite, comme tu apprends des choses plus proches de toi. Et tu pourras passer les fameux examens JLPT en des temps record, en apprenant beaucoup plus que ce qui était demandé dans le test, et en ayant apprécié le chemin!

C’est une expérience merveilleuse, ou tu n’as pas besoin de te mesurer à des niveaux requis. C’est une bonne chose d’avoir des buts, comme “Savoir lire le japonais”, ou de “Terminer un jeu en japonais”, mais on peut facilement être dépassé par les attentes, surtout quand tu en est au milieu de la durée et que tu es encore très loin. Tu apprendras au final plus vite sans pression.

Tu ne me crois pas? Je l’ai fait. Et j’ai réussi le JLPT 2 en moins d’un an et demi. Je compte passer le N1 à la fin de l’année, je ne peux pas tenter ma chance avant. Je suis ni un héros, ni un génie. Je ne crois juste pas en les gens qui disent que je peux faire comme moi je le sens, même si je SAIS que cela fonctionne mieux pour moi. Et tu peux même y arriver plus vite que moi, puisque j’ai cherché pendant longtemps un professeur comme moi. La plus grande raison pour laquelle je t’enseigne maintenant, c’est parce que je ne trouvais pas cela quand je cherchais, même en fouinant un peu partout.

Alors, tu es prêt à embarquer dans cette aventure de la culture et de la vie en japonais? C’est parti!

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